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14 December 2005

Le grand départ

 

Quatre heures plus tard, la sonnerie de nos téléphones portables nous tire du sommeil. Eh bien voila, le grand jour, le grand départ, notre rêve d’Europe en passe de se réaliser... Michel prendra les commandes, je n’assisterai malheureusement pas à la traversée de la frontière, la fatigue ayant eu raison de moi.

A Karlsruhe, j’entame les hostilités, ivre de bonheur, et de fatigue bien entendu. Nous nous accordons une pause bien méritée aux alentours de Stuttgart, dégustons quelques plats typiques, le tout arrosé de panaché, oups… Ce n’était donc pas de la bière !!! Nous poursuivons notre route jusqu’à Nuremberg. Juste avant la frontière germano-tchèque, la ville d’Amberg a raison de notre sens de l’orientation, impossible de trouver le moindre panneau indiquant Prague ou même Pilsen. Après quelques minutes, j’interpelle de rares passants afin de glaner quelques indications. Une restauratrice me dessine un plan, m’affirmant avec un sourire gêné, das ist ja nicht so einfach…En effet einfach (facile), cela ne le fut pas vraiment. Après cinq cent mètres, nous décidons de stopper, pour redemander notre chemin. Deux individus étaient en train de ranger leur véhicule, apparemment, nous tombions à pic. Nous parvenons à trouver un compromis. Je dus les aider à remonter leur rouleau compresseur, en échange des précieux renseignements. Je m’exécutai et soulevai tant bien que mal cet encombrant appareil. Nos deux compères tinrent leur promesse et nous servir de guide jusque la voie rapide. Notre premier deal nous permis d’arriver sans encombres à la frontière.

Après une dizaine de kilomètres en République Tchèque, nous décidons de nous arrêter afin de remplir notre réservoir de carburant. Michel était en train de faire le plein, quand soudain un fourgon de police s’arrêta. Deux agents nous scrutaient avec méfiance, ce que nous redoutions se produisit... Pazaporte, please !!! Confiant, je tendis nos papiers, puis le policier observa notre pare-brise. Un sourire démoniaque éclaira son visage. NIE MA ? Quoi nie ma ? Que diable nous voulait-il ? D’un geste prompt et autoritaire, il m’invita à le suivre à bord de son fourgon. Je l’accompagnai, en me demandant de quoi il avait bien pu parler. Puis je compris : une vignette ! En République Tchèque, il faut s’en procurer une afin de circuler sur l’autoroute… Argh !!! Un grand merci aux douaniers de nous avoir prévenu… Le policier me montre un document officiel indiquant l’amende que nous devions payer : 500 euros… L’espace d’un instant, je palpai ma poche afin de m’assurer que la bombe lacrymogène s’y trouvait bien. L’envie me prit de déverser le contenu du précieux récipient sur son visage goguenard. Usant de toutes les stratégies possibles, nous parvînmes à leur faire comprendre que nous n’étions que de pauvres étudiants mal renseignés. 15 minutes furent nécessaires pour en venir à bout. Un bakchich de 10 euros nous sauva la mise. Eh bien, nous l’avons échappé belle !  

Deux heures plus tard, aux alentours de Prague, une patrouille de police nous incita à nous ranger sur le bas-côté. Nous venions, d’après eux de griller un stop, un signal lumineux nous ayant malheureusement induit en erreur ? Nous nous tirons d’affaire sans trop de difficultés, c'est-à-dire sans payer les 600 couronnes, (20 euros) de bakchich qu’ils nous réclament. Ouf… Vers 3 heures du matin, nous arrivons à proximité d’Olomouc, notre première intervention ayant lieu à 10 heures, il s’agit de dormir au plus vite. Nous décidons de nous arrêter dans une station service pour y passer la nuit.

 

En direct d'Olomouc.

 

Yves.

Comments

a ce rythme la faudra revoir votre budget!!!
bises!

Posted by: florence | 22 December 2005

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