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07 March 2006

HONGRIE, Miskolc

Du 30 janvier au 1er février,

 

medium_PICT0016.JPGNous venons de traverser la frontière sans encombre. Le douanier nous dira même, à la vue de notre aménagement intérieur, « very good » ! Rappelons quand même que le camping sauvage est interdit en Hongrie !!!

Aucun changement de paysage significatif. Seul les panneaux indicateurs nous rappellent que nous venons de changer de pays. Le hongrois est une langue très particulière, qui fait partie de la famille dite finno-ougrienne (le finnois et l’estonien font partie de cette famille).

C’est donc la première fois depuis le début de notre voyage que nous allons être confrontés à la « barrière de la langue ». Parlant tous les deux polonais, le tchèque et le slovaque nous étaient familier (comme le polonais, ce sont aussi des langues slaves), même si, il faut l’avouer, le polonais n’est tout de même pas pareil que le tchèque et le slovaque.

 

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Nous arrivons à Miskolc et trouvons rapidement une place parfaite, donc non payante, proche du centre ville, peu exposée, tout en étant dans une zone résidentielle. Nous retrouvons notre liberté après 17 jours consécutifs passés dans les familles slovaques. Même le soleil est de la partie. Nous allons donc profiter de ces deux jours pour travailler un peu et même faire du shopping.

Le tour du centre ville est vite terminé, d’ailleurs il n’y a pas vraiment de centre ville. C’est une ville un peu étrange, que l’on ne peut vraiment pas qualifier de jolie. Mais cela ne nous dérange aucunement, bien au contraire. Nous cherchons à voir la réalité… la voilà !

Le soir nous nous offrons un cinéma. Comme nous sommes très fatigués et plutôt stressés, cela nous détendra. Nous optons pour le film « derailed » avec, notamment, en acteur principal, Jennifer Aliston et Vincent Cassel. Très bon film ! Mais si ce dernier a réussi à nous faire passer une bonne soirée, il nous a peu détendu. Au contraire, il nous rappelait crûment à quel point tout peut rapidement « dérailler » (dans le film, une histoire d’amour naissante tourne au drame après que le couple soit victime d’une agression inattendue du vilain Vincent Cassel).

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Nous passerons deux nuits dans notre camionnette et deux jours à bosser dans les bars et McDonald’s de la ville… toujours aussi bruyants et passant encore et encore et toujours et encore les mêmes tubes en boucle depuis des mois. Un cauchemar !

 

Au matin de notre départ, malgré des températures plus agréables, notre batterie est une fois de plus incapable de faire démarrer notre voiture. P….. de m….! Nous réfléchissons sérieusement à en acheter une autre car notre exaspération atteint des sommets.

Juste en face, il y a un magasin de scooter où je demande au gérant si je ne pourrais pas laisser charger la batterie une petite heure. Je lui montre notre album photo, il accepte. Mais cela ne suffira pas. Le vieux monsieur tente alors de nous faire démarrer avec un « chargeur spécial » mais sans succès.

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Le second employé du magasin finit par sortir sa voiture et à relancer notre batterie en la branchant directement sur la sienne. Merci messieurs ! Nous faisons le plein d’essence et achetons la maintenant traditionnelle vignette d’autoroute. Elle est valable 4 jours et coûte 1170 Forint, soit, un peu moins de 5 euros.

Direction Budapest où Florence arrive à l’aéroport demain en fin d’après-midi.

 

Michel

 

michelpierpaoli@yahoo.fr

 

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