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20 March 2006

Florence, Budapest, Virginie et Sandor, Veszprem

Vendredi 3  au mercredi 15 février,

 

Je vais chercher Florence à l’aéroport le vendredi 3 février au soir. Elle avait raté son vol de la veille mais, heureusement, elle a eu la possibilité de prendre celui-ci. Pour l’occasion nous nous sommes fait un petit plaisir : nous avons loué une chambre pour la nuit car il continue de faire très froid et dormir à trois dans la camionnette ne sera pas aisé.

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Après une bonne nuit et, surtout, une bonne douche, nous passons la journée à nous balader dans la ville : l’ « Andrassy utca », « La Place des Héros », « Le Château », « Le Parlement », « Le Bastion des pêcheurs » et nous terminons, épuisés, notre après-midi dans un bar au décor parisien. Le gérant est un fan de la capitale française et s’adresse à nous dans un français charmant. Moi qui suis parisien dans l’âme, ainsi que Florence, ce moment dans ce bar est un peu particulier.

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Yves a passé sa journée à bosser à l’Institut français et nous nous retrouvons le soir avec Virginie, l’une de nos amies parisiennes qui étudie le danois et se trouve à Budapest depuis à peine une semaine dans le cadre d’un échange Erasmus.

Nous pouvons, le soir même, nous garer devant chez elle et dormir dans l’appartement qu’elle partage avec Sandör, un hongrois fort sympathique. Mais après avoir terminé d’ « emménager » chez nos hôtes je traverse mon premier moment de difficulté. Une convergence de beaucoup de choses: le froid continuel, la précarité incessante, le squattage perpétuel des bars, notre sécurité et sans doute la présence de Florence qui me fait relâcher une pression devenue pesante… cela ne durera qu’un petit quart d’heure, juste le temps que ça passe.

Notre épreuve, nous la voulions, nous l’avons ! Ce qui est difficile est bien de tenir la durée, voilà le vrai challenge !

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Sandör nous propose de passer quelques jours chez ses parents qui habitent tout en bas du lac Balaton, dans le petit village de ?. Nous acceptons et partons le lundi matin. Mais nous ferons d’abord un arrêt à Veszprem, une ville non loin du lac.

medium_PICT0055.JPGPuisque aucune école n’a daigné répondre à nos demandes nous allons essayer, pour la première fois, les « demandes spontanées ». Album photo et dossier à la main, nous abordons le premier lycée que nous trouvons, puis le second. En deux tours de main, nous obtenons des interventions pour le mercredi.

Eh voilà ! Rien n’est si compliqué avec un peu de bonne volonté. Nous prendrons bien la peine d’éviter le troisième lycée de la ville, le bilingue français, qui, lui, avait déjà eu de nos nouvelles par Internet, trois semaines auparavant. Pour nous, c’est un joli pied de nez.

 

Nous ferons un second arrêt sur la presqu’île de Tihan. Spectacle grandiose ! S’offre à nous les 75 km du lac Balaton complètement gelé !!! Une mer de glace et un silence total. La seule chose que l’on entend, c’est, à intervalle régulier, les sons « galactiques » des mouvements de l’immense plaque de glace. Le coucher de soleil finit de graver ce moment « surnaturel » dans notre mémoire.

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Enfin nous arrivons chez les parents de Sandör. Nous sommes très bien accueillis et utiliserons l’allemand comme langue de communication. En effet, dans cette région, la langue de Goethe et encore très populaire, notamment à cause des touristes, souvent allemands ou autrichiens. Bonne nourriture, bonnes discussions, nous passons deux jours très sympathiques avec eux.

De bonnes interventions également dans la très jolie ville de Veszprem. Surprise interessante, Yves ira dormir chez Pierre, un etudiant, qui connaît des journalistes de la télé local. Le lendemain, nous passerons devant les caméras de « Sed TV ».

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Enfin, nous retournons à Budapest jusqu’au départ de Florence le dimanche 12 février. Son séjour avec nous fut assez court mais complet. Elle aura goûté à toutes les facettes de notre quotidien en à peine une semaine et nous laissera, d’ailleurs, un témoignage qui paraîtra sur le blog.

Nous avons également passé d’excellents moments avec Virginie et Sandör et constaté, une fois de plus, les bienfaits du programme Erasmus ou du Service Volontaire Européen, en discutant des nombreux échanges et des excellentes expériences que nous avions tous réalisés.

Enfin, la ville de Budapest nous laisse une impression mitigée. Certes, de belles choses, mais une ville avant tout monumentale qui, de notre point de vue, manquait un peu de charme. Reste qu’une ville en plein hiver n’est pas la même qu’en plein été.

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L’été !!! Comme nous l’attendons ! La fin de la neige et des températures négatives suffira déjà à notre bonheur. Direction Veszprem, où nous avons promis aux professeurs de revenir car ils ont beaucoup apprécié nos premières interventions.

Arrivés à quelques kilomètres de la ville, une voiture de police nous fait signe de nous arrêter. A notre tour de subir le fameux contrôle de routine. Or, une fois ce dernier réalisé, cette chère madame me dit que nous roulions à 66 Km/h alors que nous sommes en agglomération et que la vitesse est limitée à 50 Km/h !!! Je peux vous assurer que la route où nous nous trouvions est une double voie, quasiment dans la campagne et qu’aucun panneau n’indiquait les fameux 50 Km/h. Nous tentons de négocier mais les deux femmes sont intraitables. 10000 Forint d’amende, soit 40 € ! Elle nous fait un petit papier qui nous rassure, l’argent n’ira pas dans sa poche.

Que ceux qui se baladent en Hongrie prennent garde, les panneaux indiquant la vitesse autorisée sont quasiment inexistants, ce qui devient rapidement énervant car on ne sait jamais trop sur quel « pied danser ». L’amende se règle à la poste et il y a un guichet spécialement dédié à cette fonction. Les gens devant nous défilent et payent : 30000, 40000 Forint… Nous relativisons un peu notre amende sans manquer de penser que le « marché des contraventions » est décidément lucratif pour les Etats.

 

medium_PICT0010.JPGNous passerons deux jours à Veszprem, réaliserons encore 5 interventions dans nos deux lycées, puis partons pour l’Est de la Hongrie, la deuxième ville du pays, Debrecen.

 

Michel

 

Comments

mon colloc s'appelle Sándor... je laisse tomber le reste des corrections, le hongrois, c pas facile. J'en sais quelque chose...
Les températures polaires sont bien loin, et Budapest est á nouveau la magnifique ville que j'ai connue l'an dernier. Je vous enverrai des photos si vous etes sages.
bon voyage...
VD

Posted by: Virginie | 03 April 2006

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