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15 April 2006

Slovénie

Samedi 25 février au lundi 27 février.

 

Nous prenons congé de Giulia et de ses parents, les remercions chaleureusement et faisons route direction la Slovénie : Koper, située sur la côte à proximité de Trieste. Nous nous garons sur une grande place, mi-parking, mi-terrain vague non loin du centre-ville. Je suis mort de fatigue, il s’agit de se reposer : ma sieste durera finalement toute l’après-midi... Michel en profite pour visiter la ville, il revient vers 18h 30, nous mangeons rapidement, déjà un vague ennui nous gagne, une pesanteur qui revient régulièrement durant le voyage, d’un commun accord nous décidons de nous accorder une séance de cinéma. Syriana, avec George Clooney, un film politique d’une durée de deux heures trente, qui possède, à mes yeux une vision intéressante du monde. Nous sommes, toutefois quelque peu frustrés, de nombreuses répliques nous ont, en effet, échappé. Le lendemain nous décidons de nous séparer. J’apprécie ce moment de solitude et en profite pour visiter cette petite ville qui compte environ 23000 habitants. La température est douce, serions-nous déjà sortis de l’hiver? Après quelques heures de marche, je m‘installe dans un énième bar, et surprend de nombreuses conversations en italien, Koper regroupe en effet, la communauté italienne la plus importante de Slovénie . Michel, à ma grande surprise, me rejoint. Il me propose de visiter Piran située aux alentours. Je refuse, préférant me consacrer à l’écriture… Nous nous séparons donc à nouveau. Je travaille sans relâche toute l’après-midi et rejoint Michel en début de soirée. A nouveau, l’ennui nous gagne, passer nos journées dans les bars et autres pubs devient de plus en plus pesant. La nuit nous réserve une surprise et non des moindres : vers 2H30 du matin, un bruit sourd nous tire du sommeil. Nous retenons notre souffle et écoutons plus attentivement. La pluie tombe à verse, toutefois, on distingue nettement des bruits métalliques, ainsi que des bribes de conversation. Nous avons la désagréable impression que des individus sont en train de forcer notre véhicule. Que faire ? Nous nous emparons immédiatement de nos bombes lacrymogènes respectives. Il nous est malheureusement impossible de savoir ce qui se trame, notre véhicule ne comportant aucune fenêtre donnant sur l’extérieur. Sous la pluie battante c’est l’agitation, mais que font ces gens? Pourquoi mettent-ils autant de temps à voler un véhicule? Nous ne savons plus quoi penser ? Notre imagination va bon train, nous commençons à élaborer les pires scénarios, le voyage va-t-il s’arrêter prématurément ? Allons-nous sortir indemne de cette situation délicate ? Le bruit cesse enfin… Nous poussons un soupir de soulagement, conversons sur les risques que comporte notre expédition européenne et trouvons difficilement le sommeil...

Yves Mouillet

yvouche@yahoo.fr

14 April 2006

Carte de la Slovénie

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07 April 2006

De l'Arena

 25 marzo 2006

Agli istituti «Marco Polo» e «Einaudi»

Si studia il francese e si impara l’Europa 

 

Il «sogno» dell'Europa, nei due istituti tecnici periti aziendali corrispondenti in lingue estere della città, il «Marco Polo» di via Moschini e l'«Einau­di» di via San Giacomo, è diventato realtà per le classi che studiano la lingua francese delle due scuole. «Reve d'Europe» si intitola infatti il proget­to, finanziato dalla Commissione europea, dai mi­nisteri francesi agli Affari europei, per la Gioven­tù e lo Sport, che ha visto otto incontri nelle due scuole veronesi, tenuto da due giovani francesi Yves Mouillet e Michel Pierpaoli, per la sensibiliz­zazione degli studenti delle scuole secondarie alle problematiche europee e per la promozione del dialogo interculturale in Europa.


Ad organizzare e concretizzare il progetto nei due istituti veronesi, la professoressa Marianne Maroselli, docente di Conversazione francese, che ha sottolineato «il grande entusiasmo e la par­tecipazione degli studenti di francese all'attività. I ragazzi hanno potuto assistere a otto interventi il cui contenuto è assimilabile ad una lezione di educazione civica, con cenni sull'Unione eu­ropea, sulle differenze in Europa, sulla cittadinan­za attiva, sull'importanza del dialogo intercultu­rale».


«Il tutto», prosegue, «in lingua francese, parlata da due docenti di madrelingua che hanno saputo adattare il loro livello linguistico alle competenze dei ragazzi. I due docenti stanno facendo un viag­gio di 13 mesi in Europa centrale e orientale».


«Un altro aspetto significativo», ha aggiunto la professoressa Maroselli, «è stato che non si è trat­tato di una lezione frontale, ma incontri in cui si è sollevato il dibattito, per guidarlo verso l'idea di democrazia e verso una visione complessa e dinamica della realtà europea». Insomma una «scuola sull'Europa», in una delle lingue europee più parlate nel nostro continente. (e.cerp.)

 

De l'Arena

Journal de Vérone, du 25 mars 2006.

Aux établissements « Marco Polo » et « Einaudi »
On étudie le français et on apprend l’Europe

Le « rêve »  de l’Europe, dans les deux instituts techniques pour la formation d’experts d’entreprise - correspondants en langues étrangères de la ville, le « Marco Polo » de rue Moschini et de l’ « Einaudi » de rue San Giacomo, est devenu réel pour les classes qui étudient la langue française dans les deux instituts. En effet, « Rêve d’Europe » est le nom du projet, sponsorisé par la Commission européenne, par le Ministère français des Affaires européennes, par le Ministère français de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative, qui a fait huit interventions dans les deux instituts de Vérone, présentées par deux jeunes français, Yves Mouillet et Michel Pierpaoli, pour la sensibilisation des étudiants des écoles secondaires aux problématiques européennes et pour la promotion du dialogue interculturelle en Europe.

C’est le professeur Marianne Maroselli, enseignante de Conversation française, qui a organisé et concrétisé le projet : Elle a souligné «  le grand enthousiasme et la participation des étudiants de français à cette activité. Les jeunes ont pu prendre part à huit interventions dont le contenu est proche aux cours d’éducation civique, avec des notices sur l’Union européenne, sur les différences en Europe, sur la citoyenneté active, sur l’importance du dialogue interculturel ».

« Tout cela » continue-t-elle « en langue française, parlée par deux enseignants de langue maternelle française qui ont su adapter leur niveau linguistique aux compétences des élèves. Les deux enseignants sont en train de faire un voyage de 13 mois dans l’Europe centrale et orientale ».

« Un autre aspect significatif », a ajouté le professeur Maroselli, « c’est que ces interventions n’ont pas étés des leçons frontales, mais des rencontres dans lesquelles on a soulevé le débat, pour le guider vers l’idée de démocratie et vers une vision complexe et dynamique de la réalité européenne ». Donc une « école sur l’Europe », dans une des langues européennes plus parlées dans notre continent. (e.cerp.) 

Reve d'Europe en italien

RÊVE D’EUROPE:

 

un sogno per l’Europa.


Stiamo realizzando un progetto di viaggio che si pone l’obiettivo di conciliare tre passioni: quella per il viaggio, come scoperta dell’altro e conoscenza delle strutture logiche culturali dell’identità, quella per educazione e, infine, quella per la costruzione d’Europa.

Più di trent’anni fa, Denis de Rougement scriveva in uno studio elaborato in collaborazione con l’Associazione europea degli insegnanti e per conto del Centro europeo di cultura di Ginevra: « L’ordinamento democratico esige, per poter essere efficace, d’essere compreso dalla maggioranza degli abitanti del paese in cui esso è insturato. Ecco perché l’istruzione pubblica obbligatoria è sorta contemporaneamente alle nostre democrazie (…). L’unificazione dell’Europa presuppone, infatti, le stesse condizioni della democrazia: deve essere voluta e compresa dalla maggioranza degli abitanti d’Europa (…). Il problema urgente che si pone è, quindi, quello di promuovere un senso civico europeo. »

Questa citazione di Denis de Rougement spiega chiaramente quello che ci proponiamo di realizzare nel corso di più di un anno: promuovere il senso civico europeo. A motivarci, è una visione globale del processo di costruzione d’identità e la sua iscrizione ad un progetto politico. A nostro parere, il mondo contemporaneo necessita di un approccio complesso e interculturale al concetto d’identità, un approccio al quale il progetto europeo può dare piene possibilità di sviluppo. La cittadinanza europea è, nel suo fondamento, di tipo multiculturale. Ma restano ancora da dare, a ciascun cittadino, gli strumenti intellettuali per viverne la complessità. Pensiamo che l’appropriazione di tale sensibilità non possa farsi se non attraverso il confronto, tanto teorico che concreto, con lo sconosciuto. Nel nostro viaggio, ci sforziamo di applicare una logica che abbiamo acquisito già da qualche anno, ovvero di accrescere le nostre conoscenze dell’altro e, quindi, di noi stessi, per poter trasmettere al meglio la complessità e le strutture di costruzione dell’identità. Si tratta di una sfida ancor più grande all’interno dell’Unione europea, la quale, tuttora, fatica a definire con chiarezza la propria identità. Tale identità non può che essere complessa e multiculturale e, quindi, deve andare oltre il processo di costruzione d’identità nazionale, senza tuttavia negarlo o screditarlo. Recentemente, la campagna referendaria francese sulla Costituzione europea ha mostrato, una volta di più, quanto la prospettiva nazionale resti predominante all’interno dei modi di pensare. Al momento, nessuno è in grado di definire con certezza le conseguenze sul lungo termine dei rifiuti francese e olandese alla Costituzione. Tuttavia, è fuori discussione che sia stata aperta una crisi di primaria importanza e di lunga durata. Noi siamo convinti che la cittadinanza europea, intesa come espressione di un senso civico comune europeo, porti in se stessa i valori e le strutture logiche della cittadinanza mondiale. In questa prospettiva, il progetto europeo è senza dubbio veicolo di progresso, per l’Europa e per il mondo, ed è necessario lavorare per insegnare meglio gli strumenti di comprensione, di partecipazione e di condivisione dell’avventura europea. Il ruolo dell’insegnante si rivela, quindi, primordiale. Deve, egli stesso e in prima persona, aver assimilato il « pensiero complesso » (si vedano a questo proposito gli studi di Edgar Morin) e interculturale, in particolare attraverso l’apprendimento delle lingue straniere e diverse esperienze di vita all’estero.

Si tratta di dominare, in primo luogo, la propria cultura, la propria identità, arricchendola dell’apporto delle altre culture che sono, nel caso specifico del nostro viaggio, le altre culture europee. L’identità emerge in una dimensione teorica ma anche, e prima di tutto, in una dimensione pratica. Per essere compresa e acquisita, l’identità deve essere in un primo tempo vissuta e, solo in un secondo momento, spiegata. Ecco perchè insistiamo sull’esistenza di quei programmi di scambio all’interno dell’Unione europea (Erasmus, Servizio Volontario Europeo, Leonardo, etc.) che permettono di vivere in un’esperienza pratica la dimensione europea. Per quel che riguarda il nostro viaggio, esso consente a noi di condividere e insegnare meglio i meccanismi logici che sottointendono « una cultura europea », « una identità europea ».

Già in possesso di un’esperienza non trascurabile per un tale progetto (si vedano i curricula), il viaggio deve permetterci di approntare, sempre più, gli interventi che realizziamo negli istituti scolastici. In questi interventi affrontiamo i temi dell’identità, delle strutture logiche interculturali, della democrazia, dell’Unione europea e della cittadinanza attiva (maggiori dettagli sono disponibili nel dossier scaricabile dal sito http://reve-europe.blogspirit.com).

Il nostro progetto è patrocinato dal Consiglio d’Europa, nell’ambito delle attività del programma « 2005, Anno europeo della cittadinanza attraverso l’educazione ».

Abbiamo già realizzato decine di interventi in Francia, 9 nella Reubblica Ceca, 14 in Slovacchia e 13 in Ungheria.

L’obiettivo del nostro viaggio è quindi, semplicemente, di allineare teoria e pratica. Trasmettere la complessità delle strutture logiche interculturali, vivendole nel quotidiano. Creare una presa di coscienza di ciò che è l’identità europea, sforzandosi di avvicinarsi, ciascuno un po’ di più, a quello che può essere un Europeo, attraverso l’esperienza vissuta e la somma delle conoscenze così acquisite.



I DUE PROTAGONISTI DEL VIAGGIO


Yves MOUILLET, 24 anni, di nazionalità francese per padre e polonnese per madre, ha concluso un master europeo in Francese Lingua Straniera. Svolti numerosi soggiorni all’estero, ha trascorso, tra l’altro, 6 mesi in Spagna come studente Erasmus e contemporaneamente insegnante di francese presso l’Università di Ciudad-Real. In seguito, ha effettuato un soggiorno di 6 mesi in Germania dove è stato insegnante presso l’Istituto francese di Lipsia (citiamo qui solo i soggiorni all’estero « lunghi » e caratterizzati da esperienze professionali). Lo scorso anno, è stato docente di francese lingua straniera presso l’Università di Nancy 2. È stato anche presidente dei Giovani Europei di Nancy collaborando con il programma « l’Europa a scuola ». Parla correntemente polacco, tedesco, spagnolo e inglese.

Michel PIERPAOLI, 25 anni, di nazionalità francese, ha concluso quest’anno i suoi studi con un master in « Enjeux européens, Poste in gioco europee » alla Sorbona. Storico per formazione, Michel conosce la Germania per aver lavorato in più occasioni a Francoforte. Lo scorso anno, per 6 mesi, ha compiuto il Servizio Volontario Europeo a Katowice, Polonia. Ha lavorato presso il Centro regionale europeo d’informazione giovani e ha realizzato numerosi interventi negli istituti scolastici polacchi. Nel 2005, è stato il responsabile nazionale del progetto francese dei Giovani Europei « l’Europa a scuola ». Questo progetto è stato finanziato dal Ministero francese della Pubblica Istruzione e dal Consiglio d’Europa. Michel parla correntemente inglese ed ha raggiunto un buon livello di tedesco e polacco.


 

Itinerario e paesi attraversati :

I paesi attraversati saranno, in un primo momento, quattro dei nuovi stati membri del 2004: Repubblica Ceca, Repubblica Slovacca, Ungheria e Slovenia (eviteremo l’isola di Malta per difficoltà di accessibilità e alti costi). Seguiranno Croazia, Bosnia-Erzegovina, Albania, Macedonia e Serbia-Montenegro. Al di sotto di Serbia-Montenegro, raggiungeremo i due futuri stati mebri previsti per il 2007: Romania e Bulgaria. Tra questi due paesi attraverseremo la Moldavia ed in seguito la Turchia, che si trova al centro del dibattito sull’identità e le frontiere dell’Unione Europea. Proseguiremo il nostro percorso in un paese dell’Europa orientale, l’Ucraina (eviteremo la Bielorussia che, a causa del suo regime politico, rappresenta un rischio d’arresto e ci impedisce di effettuare gli interventi in istituti scolastici; per quel che riguarda la Russia, non abbiamo abbastanza tempo). Infine, termineremo con i tre paesi baltici, Estonia, Lettonia e Lituania, e, da ultimo, la Polonia dove vorremmo trascorrere più tempo che negli altri paesi.



Durata del viaggio:

Intendiamo attraversare questi 21 paesi in 9 mesi e mezzo. Lo spazio geografico coperto, sebbene considerevole, è comunque volotariamente limitato, al fine di poter trascorrere almeno 15 giorni nei paesi più piccoli (Slovenia, Estonia, etc.) e fino a 30 giorni nei paesi più grandi (Pologna, Turchia, etc.).



Mezzi di trasporto:

Volendo mantenere la massima libertà di movimento, ci serviremo di un furgone di grandi dimensioni adibito a camper (dormitorio, « ufficio », deposito di scorte e bagaglio, etc.) e terremo a disposizione anche due biciclette. Abbiamo acquistato un Ford Transit FT 190 che abbiamo interamente attrezzato secondo le nostre esigenze. Si veda sul sito la sezione foto « Confection camionette, Preparazione del furgoncino » (http://reve-europe.blogspirit.com).


Budget :

Il preventivo di spesa del nostro progetto ammonta a 26500 € circa. Siamo finanziati dalla Commissione europea (« Programma Giovani »), dal Ministero francese agli Affari europei, dal Ministero francese alla Gioventù, Sports e Vita associativa (vincitori del concorso « Sfida giovani » per la regione Lorena), dall’associazione Giovani Europei-Francia, dal Movimento Europeo-Francia, dal Comune di Nancy e dalla banca Crédit Mutuel (secondi nell’Ile-de-France al concorso « Les Jeunes qui Osent, I Giovani che Osano »).


Giulia Turrina, Verona, Italia