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17 December 2005

Visites touristiques.

 

Nous commençons notre journée, par nos obligations administratives. Michel s’occupe religieusement des comptes et autres factures, moi j’entame la rédaction de ce compte-rendu.

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L’après-midi nous décidons de visiter la magnifique église Svaty Kopecek, chef-d’œuvre du style baroque, qui medium_PICT0054.2.JPGsurplombe Olomouc. Puis nous allons reprendre des forces dans un hostinec v Dolanech, une sorte de restaurant routier. Les portions servies ont eu raison de notre appétit d’ogre, je ne suis pas parvenu malgré mes efforts à finir mon assiette, ce qui étonnera sans doute, ceux qui me connaissent. La qualité rivalise avec la quantité, pour un coût minime : 12 euros pour trois personnes ! De retour chez Jan, nous passons une soirée plus tranquille, ponctuée de films, de lectures, et d’intéressants échanges avec notre ami Tchèque.

 

Belle semaine.

 

Yves.


 

16 December 2005

Deuxième jour à Olomouc

Notre deuxième intervention est un réel succès, les élèves, dynamiques, spontanés et attentifs, montrent des connaissances solides, mais là encore, nous les sentons sceptiques quant à l’avenir de l’Union Européenne.

Puis nous sommes invités à nous restaurer ; la proviseur Eva Pavlickova se montre intéressée par notre proposition qui consiste en la création de liens, voire de jumelages avec d’autres établissements scolaires français. 

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Le soir, nous décidons de sortir, profiter de ces quelques moments de répits pour visiter Olomouc, Jan, notre guide nous invite à braver le temps maussade, les bourrasques n’auront pas raison de notre détermination. Nous apprécions les charmes de la ville, cinquième ville de la république Tchèque située dans le centre de la Moravie.medium_PICT0017.JPG De part son importance historique, son ancienne université, ses traditions religieuses, culturelles, la ville occupe le rang de capitale régionale. Le centre d’Olomouc, entouré de nombreux parcs et de remparts datant du Moyen-âge, présente après Prague, l’ensemble de monuments historiques le plus ancien et le plus important de République Tchèque. Je citerai, à titre informatif la magnifique église Svaty Kopecek, le couvent Hradisko, le palais Archiépiscopal, la colonne de la sainte Trinité et tant d’autres choses…

 

Après un rapide tour, nous nous dirigeons vers un pub et dégustons de délicieuses bières à prix réduits, (80 centimes d’Euros la pinte). Nous faisons connaissance avec quelques autochtones et les accompagnons en discothèque. Vers 1h30, nous nous éclipsons pour aller dormir.

 

Bonne nuit.

 

Yves.


 

15 December 2005

Première intervention

Quelques heures plus tard, c’est l’effervescence dans la camionnette, il s’agit de ne pas arriver en retard pour notre première intervention. Nous trouvons sans trop de difficultés le Slovanské Gymnazium Olomouc.

Nous voici, mort de fatigue, face à une classe d’élèves préparant le bac français. Contre toute attente, notre intervention se déroule sans encombres. Les élèves manifestent un certain intérêt et se révèlent assez actifs. Cependant, l’Europe ne semble pas être leur sujet de prédilection, on ne les sent pas vraiment concernés par ce sujet. La fatigue se fait de plus en plus sentir, nous manquons de défaillir, je jette un regard sur ma montre, ouf ! Encore deux minutes et nous pourrons enfin nous reposer… Valérie Hamelin, ainsi qu’Eva Pavlickova, le professeur de français et proviseur adjoint de ce lycée nous proposent de nous restaurer au réfectoire. L’accueil qui nous est réservé est vraiment chaleureux!

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Après le repas, Valérie nous propose de visionner un film français Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, je m’empresse d’accepter, Michel hésite, plus consciencieux, il préfère garer la camionnette dans l’enceinte de l’établissement scolaire, puis faire une sieste bien méritée. Aussitôt dit, aussitôt fait, quelle aubaine ! Dès notre premier jour, tout se passe de la meilleure des façons. Vers 17 heures, notre ami Jan vient nous chercher, Michel aura dormi quelque peu, moi apprécier les joies du septième art. Madame Vejbor, la maman de Jan se révèle tout aussi aimable à notre égard, elle nous propose de rester plusieurs jours, son fils parvient même à organiser d’autres interventions au sein du lycée dans lequel elle travaille, nous ne dérogerons donc pas à nos engagements…

 

Salutations.

 

Yves.

14 December 2005

Le grand départ

 

Quatre heures plus tard, la sonnerie de nos téléphones portables nous tire du sommeil. Eh bien voila, le grand jour, le grand départ, notre rêve d’Europe en passe de se réaliser... Michel prendra les commandes, je n’assisterai malheureusement pas à la traversée de la frontière, la fatigue ayant eu raison de moi.

A Karlsruhe, j’entame les hostilités, ivre de bonheur, et de fatigue bien entendu. Nous nous accordons une pause bien méritée aux alentours de Stuttgart, dégustons quelques plats typiques, le tout arrosé de panaché, oups… Ce n’était donc pas de la bière !!! Nous poursuivons notre route jusqu’à Nuremberg. Juste avant la frontière germano-tchèque, la ville d’Amberg a raison de notre sens de l’orientation, impossible de trouver le moindre panneau indiquant Prague ou même Pilsen. Après quelques minutes, j’interpelle de rares passants afin de glaner quelques indications. Une restauratrice me dessine un plan, m’affirmant avec un sourire gêné, das ist ja nicht so einfach…En effet einfach (facile), cela ne le fut pas vraiment. Après cinq cent mètres, nous décidons de stopper, pour redemander notre chemin. Deux individus étaient en train de ranger leur véhicule, apparemment, nous tombions à pic. Nous parvenons à trouver un compromis. Je dus les aider à remonter leur rouleau compresseur, en échange des précieux renseignements. Je m’exécutai et soulevai tant bien que mal cet encombrant appareil. Nos deux compères tinrent leur promesse et nous servir de guide jusque la voie rapide. Notre premier deal nous permis d’arriver sans encombres à la frontière.

Après une dizaine de kilomètres en République Tchèque, nous décidons de nous arrêter afin de remplir notre réservoir de carburant. Michel était en train de faire le plein, quand soudain un fourgon de police s’arrêta. Deux agents nous scrutaient avec méfiance, ce que nous redoutions se produisit... Pazaporte, please !!! Confiant, je tendis nos papiers, puis le policier observa notre pare-brise. Un sourire démoniaque éclaira son visage. NIE MA ? Quoi nie ma ? Que diable nous voulait-il ? D’un geste prompt et autoritaire, il m’invita à le suivre à bord de son fourgon. Je l’accompagnai, en me demandant de quoi il avait bien pu parler. Puis je compris : une vignette ! En République Tchèque, il faut s’en procurer une afin de circuler sur l’autoroute… Argh !!! Un grand merci aux douaniers de nous avoir prévenu… Le policier me montre un document officiel indiquant l’amende que nous devions payer : 500 euros… L’espace d’un instant, je palpai ma poche afin de m’assurer que la bombe lacrymogène s’y trouvait bien. L’envie me prit de déverser le contenu du précieux récipient sur son visage goguenard. Usant de toutes les stratégies possibles, nous parvînmes à leur faire comprendre que nous n’étions que de pauvres étudiants mal renseignés. 15 minutes furent nécessaires pour en venir à bout. Un bakchich de 10 euros nous sauva la mise. Eh bien, nous l’avons échappé belle !  

Deux heures plus tard, aux alentours de Prague, une patrouille de police nous incita à nous ranger sur le bas-côté. Nous venions, d’après eux de griller un stop, un signal lumineux nous ayant malheureusement induit en erreur ? Nous nous tirons d’affaire sans trop de difficultés, c'est-à-dire sans payer les 600 couronnes, (20 euros) de bakchich qu’ils nous réclament. Ouf… Vers 3 heures du matin, nous arrivons à proximité d’Olomouc, notre première intervention ayant lieu à 10 heures, il s’agit de dormir au plus vite. Nous décidons de nous arrêter dans une station service pour y passer la nuit.

 

En direct d'Olomouc.

 

Yves.

13 December 2005

le "grand rush"!

Le matin, levés à 6 heures, nous saluons Tiphaine ainsi que notre sauveur, le papa de Michel, roi de la bricole, qui nous aura permis de transformer notre véhicule en véritable camping-car. Nous avalons d’une traite nos céréales. Notre mission : terminer les derniers travaux dans la camionnette. Il faut faire vite, à 9h30 nous déposons les outils et commençons à ranger nos affaires à bord du véhicule. Notre challenge : arriver à 13 heures à Nancy, pour chercher mes affaires, effectuer une intervention à Contrexéville à 14h 30 et dîner chez mes parents à Remomeix. Vers 12H30, c’est avec beaucoup d’émotion que nous disons au revoir à Brigitte la maman de Michel. Son aide nous aura été également très précieuse. A Nancy, nous saluons mon frère et Yin Jin, et nous filons direction Contrexéville. L’intervention se déroulera sans encombres au sein de l’établissement Stanislas Leszczynski. Les élèves, de jeunes enfants de 8 à 12 ans sont très réceptifs. Une salve d’applaudissement ponctue notre présentation, nous saluons Emmanuel Mathieu, le professeur des écoles qui nous a accueilli et dégustons au bar de la paix le cigare de la victoire. Nous nous dirigeons ensuite chez mes parents, passer notre dernière nuit en France. Le dîner englouti, nous procédons aux derniers aménagements du véhicule. Vers une heure du matin, après de nombreux efforts, nous voici enfin dans les bras de Morphée.

 

Yves.